New in town
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New in town
par Fanny Irina Litovski Dim 10 Jan - 21:18
Il y a onze heures de décalage horaire dans le South Whales par rapport à l’Angleterre. Trois jours après être arrivée, Fanny sentait encore le poids du voyage et du décalage sur ses paupières. Pour l’instant, son expérience de l’Australie était limitée à : une nuit blanche, deux journées de galère à trouver son appartement, caché au fond d’une cour, et à s’installer, le tout sous un régime de fatigue intense. Au bout de la deuxième journée, elle s’était endormie à 17 heures pour se réveiller à six heures du matin le lendemain.
Fanny ne se réveille pas doucement, en clignant les yeux. Elle s’assit soudainement dans son lit, regarde la fenêtre, regarde le mur à coté d’elle, regarde sa valise par terre, et reprend ses esprits. Elle est en Australie, dans son nouvel appartement, c’est pour ça qu’elle est dans cette chambre impersonnelle et encore impeccable. Elle regarde de nouveau dans la direction de la fenêtre, et constate qu’aucune lumière n’entre par là. Le bout de ciel qu’elle aperçoit est étoilé. La lumière qui l’éblouit est celle de la lampe du plafond, qu’elle n’avait pas éteinte avec de s’endormir. Fanny glisse du lit et s’assied par terre, les yeux dans le vague. Elle reste immobile quelques minutes, puis se lève soudain, creuse dans sa dernière valise, la seule qu’elle n’a pas encore vidée, pour trouver quelques vêtements. Elle va se doucher, s’habille puis va dans la cuisine. Elle n’a pas fait les courses depuis qu’elle est arrivée, mais il lui reste quelques biscuits et la propriétaire de l’appartement à laissé quelques sachets de thé dans un placard. Après un petit déjeuner sommaire, Fanny décide de découvrir un peu la ville. Il est sept heures et quart quand elle quitte l’immeuble. Elle n’a pas fait cent mètres qu’elle tombe sur un Starbucks Coffee. Elle attend quinze minutes l’ouverture puis continue son chemin munie d’un café latte. C’est un jour de semaine, et plusieurs voitures roulent déjà. Elle monte au hasard dans un bus, déjà occupé par une dizaine de personnes, et descend au centre ville. Aspirant distraitement du café par la petite ouverture sur le couvercle de son mug, elle regarde les tours du CBD. So american. Elle reprend le bus dans une autre direction, et descend à un arrêt dont le nom parait prometteur.
Ca ne pouvait pas rater, Fanny ne tarde pas à se perdre dans les rues de Sydney. Elle n’est pas dans une zone résidentielle, mais dans une sorte de zone intermédiaire : les boutiques se croisent aux immeubles de résidence. Après plus de trois heures de marche aléatoire, elle est épuisée, et se laisse tomber à la terrasse d’un café. Il est onze heures un peu passé, et il y a pas mal de jeunes adultes entre la vingtaine et la trentaine. La plupart affichent clairement un style d’artiste bohême. Fanny, qui n’a pourtant jamais eu la prétention d’être une artiste, se sent rapidement à l’aise dans l’ambiance du café, malgré sa solitude. Un serveur s’approche d’elle. Elle commande un schweppes, avant de sortir de son sac un livre. L’hiver australien est, heureusement, moins dur que l’hiver anglais, et Fanny est simplement vêtu d’un jean, avec un pull zippé gris brun, et une écharpe mince autour de la gorge. Placée au soleil, elle se sent parfaitement bien.
Fanny ne se réveille pas doucement, en clignant les yeux. Elle s’assit soudainement dans son lit, regarde la fenêtre, regarde le mur à coté d’elle, regarde sa valise par terre, et reprend ses esprits. Elle est en Australie, dans son nouvel appartement, c’est pour ça qu’elle est dans cette chambre impersonnelle et encore impeccable. Elle regarde de nouveau dans la direction de la fenêtre, et constate qu’aucune lumière n’entre par là. Le bout de ciel qu’elle aperçoit est étoilé. La lumière qui l’éblouit est celle de la lampe du plafond, qu’elle n’avait pas éteinte avec de s’endormir. Fanny glisse du lit et s’assied par terre, les yeux dans le vague. Elle reste immobile quelques minutes, puis se lève soudain, creuse dans sa dernière valise, la seule qu’elle n’a pas encore vidée, pour trouver quelques vêtements. Elle va se doucher, s’habille puis va dans la cuisine. Elle n’a pas fait les courses depuis qu’elle est arrivée, mais il lui reste quelques biscuits et la propriétaire de l’appartement à laissé quelques sachets de thé dans un placard. Après un petit déjeuner sommaire, Fanny décide de découvrir un peu la ville. Il est sept heures et quart quand elle quitte l’immeuble. Elle n’a pas fait cent mètres qu’elle tombe sur un Starbucks Coffee. Elle attend quinze minutes l’ouverture puis continue son chemin munie d’un café latte. C’est un jour de semaine, et plusieurs voitures roulent déjà. Elle monte au hasard dans un bus, déjà occupé par une dizaine de personnes, et descend au centre ville. Aspirant distraitement du café par la petite ouverture sur le couvercle de son mug, elle regarde les tours du CBD. So american. Elle reprend le bus dans une autre direction, et descend à un arrêt dont le nom parait prometteur.
Ca ne pouvait pas rater, Fanny ne tarde pas à se perdre dans les rues de Sydney. Elle n’est pas dans une zone résidentielle, mais dans une sorte de zone intermédiaire : les boutiques se croisent aux immeubles de résidence. Après plus de trois heures de marche aléatoire, elle est épuisée, et se laisse tomber à la terrasse d’un café. Il est onze heures un peu passé, et il y a pas mal de jeunes adultes entre la vingtaine et la trentaine. La plupart affichent clairement un style d’artiste bohême. Fanny, qui n’a pourtant jamais eu la prétention d’être une artiste, se sent rapidement à l’aise dans l’ambiance du café, malgré sa solitude. Un serveur s’approche d’elle. Elle commande un schweppes, avant de sortir de son sac un livre. L’hiver australien est, heureusement, moins dur que l’hiver anglais, et Fanny est simplement vêtu d’un jean, avec un pull zippé gris brun, et une écharpe mince autour de la gorge. Placée au soleil, elle se sent parfaitement bien.
Fanny Irina Litovski- Date d'inscription : 12/01/2008
Nombre de messages : 252
Description du personnage
Employeur: Opéra de Sydney
Côté coeur: Célibataire
Relations:
Re: New in town
par Lou Gatsby Remington Mer 13 Jan - 23:06
- Lou était aussi fatigué. Le soucis, c'est que lui, ce n'était pas le décalage horaire, ni même des fêtes échevelées, ou des nuits torrides avec de splendides inconnues qui l'éreintaient, mais des insomnies de plus en plus fréquentes ces derniers temps. Il n'avançait pas dans son scénario. Toute sa petite famille lui manquait. Il n'avait aucune inspiration, et le bordel que foutait Charlie et sa petite n'arrangeaient pas les choses. Il avait bien essayé d'aller bosser autre part, mais continuellement, il en revenait au même point. Il lui manquait un truc, une présence, quelque chose de doux et simple dans sa vie. Il était convaincu que ça ne manquait que d'un fil. Après une autre nuit blanche où il avait lu Faust, de Goethe, passionnément, il avait enfilé une chemise, un pantalon trop grand qu'il avait retenu par des bretelles noires - apparemment, ça faisait 'très élégant', dans l'idée de Lou, ça faisait surtout tenir son jean -, un pull trop grand, et était sorti dans la douceur des hivers australiens qui le changeait de son Liverpool natal. Une présence, hein? Bien, s'il ne pouvait avoir Tina, Gaspar, Lennon ou Matsliah, il aurait quelqu'un d'autre.
Deux heures plus tard, il sortait d'une animalerie du quartier chic de Sidney, un sac à chat sous le bras. Le chat, une mini boule de poil grise et blanche au dessous du coup, sur le ventre et au bout des pattes, remplissait à peine un quart du sac. C'était une femelle, elle avait à peu près trois mois, et était à peine sevrée de sa mère. Il ne lui avait pas donné de nom, jugeant avec justesse que de toute façon elle en aurait mille cinq cent pendant quelques mois. Charlie ferait peut être une crise, mais s'il pouvait avoir un bébé à la maison, qu'est-ce que la présence d'un chat foutrait de plus dans l'appart? De toute manière, Boule de Poil était nécessaire à la survie de Lou. Il deviendrait autiste dans peu de temps, sans elle. Il sautilla vers le Bar des Artistes, qui était à présent un peu comme sa maison, le visage tout fripé de fatigue aux cernes presque équivalentes à des peintures de clown, s'affala en terrasse - s'affala n'est pas le mot, il se crouta à demi -, commanda d'un air impérieux un verre de vin rouge au serveur qui devait être nouveau puisqu'il ne le connaissait pas, puis, d'un air de gosse qui déballe son cadeau le matin du 25 décembre, entrouvrit le sac.
Machin dormait aussi paisiblement qu'un mini-chat puisse le faire. En fait, elle dormait comme ça depuis qu'elle était tombée de fatigue dans les mains de Lou, quelques minutes plus tôt, qui avait craqué comme ces gars affreusement féminins dans les mangas, à la limite de ressembler à un truc ridicule comme ça: O____O . Il voulait un mâle. Un chaton tout mignon qui deviendrait un bon gros matou relou comme il fallait, qui pisserait partout, mangerait ses chaussettes et ferait ses griffes sur ses jambes. Mais bon, en voyant Bidule, son accès de masochisme s'était stoppé. Il l'avait voulu, ici et maintenant.
Trêve de mièvrerie comme dans les calendriers des pompiers. Lou, qui avait la tête dans les oreilles d'autant plus qu'il n'avait pas dormi depuis trois jours n'avait bien sur pas remarqué Fanny, puisque c'est le propre de toute rencontre. Et comme de juste, la main contre le ventre roulé en boule de Chose, ses ronronnements régulier l'apaisant à une vitesse déplorable, il posa la tête sur sa table, observant la couleur sublime du liquide dans le verre que le serveur venait de lui apporter, il se mit à somnoler.
Lou Gatsby Remington- Date d'inscription : 13/04/2009
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Age : 33
Description du personnage Employeur: L'Atelier de Photo. Côté coeur: En couple Relations: -
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