Everybody's changing, it won't be the same anymore [Terminé]

Pour Jordan, ce déménagement était nécessaire. La jeune femme avait besoin de tourner une page, de changer de vie. Entre la tentative de suicide de Kaori, le départ de Jake, puis de Kaeden, l’incendie au Sunset, et la mort d’Anne… Disons que ça avait fait beaucoup. La photographe voyait en ce déménagement l’opportunité de recommencer à zéro, de faire le point, et de repartir du bon pied. Croisons les doigts pour que la vie, cette fois, ne lui joue plus de mauvais tours, pendant un moment tout du moins, juste assez pour qu’elle reprenne du poil de la bête. Il faut dire que, la nuit, les cauchemars s’enchaînent pour la jeune femme. Elle reste parfois éveillée une bonne partie de la nuit pour ne plus rêver de choses plus ou moins horribles, ou traumatisantes. Elle revit souvent, dans son sommeil, le moment où elle avait trouvé Kaori dans la salle de bain, ce terrible moment où elle l’avait découverte en sang, complètement inanimée.

Matt et elle avaient quelques pistes, pour trouver leur nid douillet dans peu de temps. Ils prévoyaient des visites dès qu’ils avaient un peu de temps à eux, et s’efforçaient de faire quelques cartons, aussi, le soir, chez eux, pour pouvoir déménager sans attendre, et pouvoir prendre l’opportunité qui s’offrirait à eux sans trop perdre de temps.

C’est justement ce que JJ est en train de faire à l’instant. Vêtue seulement d’un petit short, et d’un débardeur, Jordan est à l’aise pour remuer ses affaires, et la poussière qui va avec. Elle en profite pour faire un brin de ménage, justement, tandis qu’elle remplit quatre cartons, dans lesquels elle répartit ses affaires de manière bien organisée, pour pouvoir les retrouver si besoin est.

Sur fond de Guns n' Roses, Jordan paraît concentrée, avant que son attention ne soit coupée par une voix, derrière elle. Aussitôt, la jeune femme se tourne. Kaori semblait surprise… Et il y avait de quoi, à dire vrai. JJ grimace légèrement, en la voyant scruter ses cartons. Elle aurait préféré lui en parler, mais l’occasion ne s’était pas présentée, et voilà qu’elle se retrouve un peu devant le fait accompli.

Oh, je… Je voulais t’en parler, justement.

Matt m’a proposé de vivre avec lui, et j’ai accepté. Je quitterai le hangar dès qu’on aura trouvé un lieu où s’installer. Je paierai évidemment ma part du loyer tant que tu n’auras pas trouvé quelqu’un pour me « remplacer ».

La rassure aussitôt Jordan, sachant que sa colocataire (pour le moment encore) ne roulait pas sur l’or, surtout depuis qu’elle avait quitté son emploi.

Jordan savait pertinemment que Matt la voulait près de lui, à présent. Au bout de quatre ans et demi de relation, c’était même la suite logique des choses, en fait le plus surprenant est sans doute le fait qu’ils aient attendu aussi longtemps pour faire ce choix ! En voyant sa petite-amie dépérir, il avait du comprendre qu’il était temps de faire quelque chose. Cette nouvelle avait ravi la photographe, ainsi que le comédien, et tous deux avaient déjà commencé les recherches pour trouver leur petit nid d’amour x) JJ était heureuse, c’était l’occasion pour elle de tourner une page sur les récents évènements qui avaient secoué sa vie. Ça ne les lui fera pas oublier pour autant, mais c’est tout de même un nouveau départ, une étape à franchir, qui l’aidera sans doute à aller de l’avant. Seulement, Jordan n’avait pas eu l’occasion d’en parler avec Kaori qui l’apprend, finalement, lorsqu’elle est mise devant le fait accompli et qu’elle la trouve en train de ranger ses affaires.

Oui, je… Je crois qu’il était temps, et puis… On en avait vraiment envie, tous les deux.

Explique Jordan, avant d’ajouter qu’elle peut payer le loyer jusqu’à ce qu’elle lui trouve une, ou un remplaçant. Il faut dire que JJ pourrait partir vite, si une occasion se présentait, et qu’elle n’a pas envie de laisser son amie dans l’embarras. Depuis que Kaori ne travaille plus, c’est moins évident pour elle de jongler avec tous les frais, et encore davantage quand Jordan quittera le hangar.

Je peux payer, tu sais. Et puis, c’est normal, quand on quitte un appartement – ou un hangar ^^ -, on doit toujours donner un préavis de deux, ou trois mois…

Dit-elle, dans un petit sourire gentil. Jordan ne voulait pas que Kaori s’imagine qu’elle lui faisait la charité. Après tout, c’est normal de ne pas la lâcher subitement et l’obliger à payer le loyer dans sa totalité. Il faut avouer, quand même, que Jordan fait également ça pour elle, parce qu’elle n’a pas envie de lui causer de problèmes. Même si leur amitié est partie en vrille ces derniers temps, JJ n’a pas du tout envie de mettre sa colocataire dans de beaux draps ! A ses yeux, c’est important qu’elle accepte cet arrangement.

Jordan acquiesce. Effectivement, ça l’était, c’était super. Elle en avait besoin, pour tourner la page sur tous les évènements qui venaient de lui exploser au visage. Il fallait qu’elle recommence à zéro, qu’elle reprenne tout depuis le début, et, surtout, qu’elle cesse de déprimer. Chaque nuit, la photographe multipliait les cauchemars et se retrouvait complètement fatiguée la journée. A force, elle avait les nerfs à fleur de peau, et ça commençait sérieusement à se répercuter sur son moral. Il fallait que les choses changent, et vite.

JJ insiste ensuite pour payer le loyer encore quelques mois, le temps que Kaori lui trouve une remplaçante. La jeune femme quitte le hangar tellement rapidement que cela pourrait mettre sa colocataire dans l’embarras, et ça n’est pas le but. De toute manière, avec son salaire et le maigre loyer qu’elle payait jusque là, Jordan avait quelques économies de côté, et pouvait tout à fait gérer la situation.

Si j’entends parler de quelque chose…

Je te ferai signe.

Jordan avait beaucoup d’amis qui vivaient en colocation, et peut-être qu’elle entendrait parler d’une personne qui souhaite en rejoindre une, justement ? Remarque, pas sûre qu’elle ait envie de recommander Kaori… Même si elle considère que la jeune femme ne devrait pas rester seule, elle sait que ces derniers temps, vivre avec elle a été difficilement supportable…

D’ailleurs, quand Kaori lui propose naturellement son aide, JJ secoue la tête. Les deux jeunes femmes s’étaient éloignées avec le temps, et ça se ressentait à l’instant même.

Merci, je devrais m’en sortir.

Jordan n’a même pas vraiment la force de fixer sa colocataire. Elle range scrupuleusement ses affaires dans des cartons, les triant par la même occasion. Certaines finissent directement à la poubelle, d’ailleurs. La photographe est bien organisée et, quand Kaori lui propose finalement son aide, elle se voit dans l’obligation de décliner son offre. D’abord, parce que c’est vrai, qu’elle s’en sort bien toute seule ! Mais aussi, parce qu’elle n’a plus l’habitude de passer des moments de complicité avec l’asiatique, que quelque chose s’est cassé depuis sa tentative de suicide… Elle lui a tout de même tenu des propos extrêmement durs, sans jamais les retirer. A ce jour, les tensions se sont apaisées, mais JJ n’a pas oublié. Comment aurait-elle pu… ?

Cool…

Se contente-t-elle de répondre, sans rattraper son « amie ». La jeune femme termine un carton, qu’elle dépose sur une pile à l’entrée de sa chambre, avant d’être tentée par ce que venait de lui dire Kaori. Elle a un petit creux, et décide donc de se rendre à la cuisine. En traversant le couloir, elle passe devant la chambre de sa colocataire, et s’arrête un instant, pour regarder l’endroit, cette chambre dans laquelle elle n’entrait plus depuis des semaines maintenant. Son regard s’arrête sur Kaori qu’elle fixe un moment.

Elle avait les yeux rivés sur un papier, un dépliant, visiblement. Intriguée, JJ prend la parole, pour une fois, et ose lui poser une question, en espérant que sa colocataire ne l’enverra pas bouler…

Qu’est-ce que c’est ?

Demande-t-elle, d’une petite voix, attirant tout de même l’attention de Kao’.

Après avoir du encaisser bon nombre de réflexions, et parfois des vraiment dures à avaler, Jordan avait fini par prendre ses distances pour de bon avec sa colocataire. Après sa tentative ratée, elle lui en avait voulu amèrement de l’avoir sauvée. JJ n’avait pas de regrets à ce propos, elle était juste triste de voir que leur amitié avait été gâchée à cause de ça. Elle n’en avait, pour autant, jamais discuté avec Kao’. Elle n’essayait plus de venir vers elle, d’engager la discussion. Elle avait essayé trop de fois, et ça s’était continuellement conclu en bel échec cuisant…

Là, pourtant, elle ose lui poser une question. Quand elle entend la réponse fournie par l’asiatique, Jordan fronce les sourcils, un peu intriguée. Un « institut ». Ça peut vouloir rien dire, et n’importe quoi. C’est un terme très vaste, mais surtout très flou… Et comme Kaori ne rentre pas dans les détails, et qu’elle lui dit même que ce n’est pas important, Jordan en vient à la conclusion, surtout, qu’elle n’a pas envie de se confier à elle. La photographe n’insiste donc pas un seul instant, n’ayant plus pour habitude de creuser quand il s’agit de la jeune femme. A chaque fois qu'elle avait essayé, elle avait du se confronter à un mur, et ça, c'était dans le meilleur des cas.

D’accord.

Finit-elle par dire, en haussant brièvement les épaules. Elle ne traîne pas plus longtemps, et part en direction de la cuisine, l’endroit où elle souhaitait initialement se rendre. Elle finit par ouvrir le réfrigérateur, pour chercher quoi grignoter, tout en songeant encore à son futur déménagement. JJ était triste de quitter ce hangar, dans lequel elle avait de bons souvenirs, mais en même temps soulagée. En effet, de là où elle se tient, elle peut voir, dans le couloir, la porte entrebâillée de la salle de bain. Ça lui donne des frissons, cette pièce lui rappelle trop de mauvais souvenirs. C’est aussi une des raisons de son départ. Tout ça n'a cessé de la hanter, depuis des mois.

Jordan n’insiste même pas, n’essaie pas non plus de faire perdurer la conversation. Elle a appris à ne pas insister avec Kaori. C’est presque devenu un principe, pour éviter les prises de tête. Sans tarder, donc, elle tourne les talons puis s’engouffre dans la cuisine. Alors qu’elle songe à grignoter quelque chose, en maintenant la porte du réfrigérateur ouverte, JJ laisse son regard errer dans le couloir, puis se fixer sur la porte entrebâillée de la salle de bain. L’arrivée de sa colocataire l’empêche de songer à ces mauvais souvenirs trop longtemps, et la photographe relève donc finalement les yeux vers elle.

Quand elle prend la parole, et qu’elle lui explique le souhait de son père, Jordan fronce les sourcils, avant de secouer la tête. Pour elle, ça lui semblait complètement dingue. A ses yeux, Kaori n’avait pas besoin d’être « internée ». Elle avait fait une bêtise, certes, et avait peut-être besoin d’en parler ! Mais peut-être pas d’entrer carrément dans une clinique pour se faire « soigner ».

Je pense qu’il se trompe.

Tu l’as vu récemment ?

Demande Jordan, sérieusement. Elle se demandait si son père avait réellement connaissance des problèmes de sa fille. Elle trouvait qu’il exagérait carrément, sur ce coup-là. Elle espérait d’ailleurs que sa colocataire n’écouterait pas ses mauvais conseils.

Et puis, sans qu’elle ne l’ait vu venir, Kaori reprend la parole, pour lui faire des excuses. JJ laisse la porte du frigo ouverte, tant la surprise l’immobilise, sur l'instant. Elle avait attendu ce moment si longtemps, cette conversation, elle avait fini par croire qu’elle ne viendrait jamais. En voyant l’asiatique essuyer une larme qui venait de rouler le long de sa joue, Jordan réalise son évidente sincérité. Elle baisse brièvement les yeux. Elle ne sait pas quoi dire, la surprise la rend silencieuse un court instant.

Et, hum…

Comment tu te sens, maintenant ?

L’interroge finalement Jordan, inquiète à son sujet. Elle avait essayé de lui tendre la main, mais sa colocataire avait toujours refusé son aide. JJ avait donc cessé de lui poser des questions sur son état. Sans doute était-ce finalement le moment ou jamais de prendre enfin de ses nouvelles, puisqu’elle semblait de nouveau s’ouvrir à elle.

Comme elle s’en doutait, Kaori n’avait pas vu son père depuis bien longtemps. Ils s’étaient juste parlés au téléphone, certainement très brièvement… JJ savait qu’ils n’étaient pas proches. Et, à ses yeux, l’homme n’est absolument pas le mieux placé pour juger de ce qui est mieux pour sa fille… Et encore moins pour l’envoyer en clinique. La photographe aurait pu choisir, cependant, de ne pas s’en mêler, mais, voyant que sa colocataire semblait enfin vouloir discuter, et trouvant tout de même les choix de son père assez extrêmes, la belle brune reprend, sans tarder :

Je pense qu’il n’a aucune idée de quoi il parle.

Tu ne devrais pas l’écouter, tu n’as pas besoin de ça.

Explique la jeune femme, avec un certain sérieux. Selon elle, sa colocataire n’avait pas besoin d’une thérapie, ou quoi que ce soit de ce genre. Il fallait juste qu’elle reprenne goût à la vie, peut-être en trouvant un nouveau job, une nouvelle passion. Elle avait besoin de se reprendre en mains, pas d’être internée avec des fous… !

Après les excuses de Kaori, JJ se sent gênée, parce qu’elle est surprise, mais il n’empêche que ses propos l’ont touchée. Alors, sans tarder, elle demande à sa colocataire comment elle se sent. Elle n’avait plus osé lui poser cette question depuis très longtemps maintenant. Si elle se lançait, c’est parce qu’elle avait l’impression que sa colocataire avait envie et besoin de parler, de s’ouvrir. C’était une occasion à saisir. JJ aurait pu choisir de lui tourner le dos, mais ce n’est pas ce souhait qui prédomine chez elle. L’asiatique et elle étaient tout de même des amies de très longue date ! Elle aurait aimé que tout se passe bien entre elles, que cette tentative de suicide ne les éloigne pas l’une de l’autre… Et peut-être que cette conversation pourra enfin les rapprocher.

Est-ce que… Est-ce que tu as des pistes, pour un nouveau job… ?

Demande-t-elle, en tendant la main vers elle. Elle hésite, tremble même un peu, puis finit par la poser sur son bras, avant d’ajouter, en arborant un petit sourire :

Je peux peut-être t’aider à… à trouver des castings ?

Lui propose-t-elle gentiment, sachant que Kaori était intéressée par l’acting, et la comédie.

Jordan ne pouvait pas croire qu’une thérapie ou pire, un internement, puisse être bénéfique à sa colocataire. Elle avait fait une tentative de suicide, mais pour autant, elle n’avait pas besoin d’être internée dans ce genre d'instituts. Selon JJ, Kaori avait surtout besoin de se reprendre, de trouver un but dans la vie, une passion, quelque chose à quoi se raccrocher. La mettre sous médicaments, la droguer, ça ne servirait au final, pas à grand-chose. Certes, ça l’aiderait sans doute à moins souffrir, mais ça l’empêcherait de vivre, aussi. Et ça, pour Jordan, ce n’est clairement pas une solution. C’en est une, semble-t-il, pour le père de l’asiatique, mais JJ n’en est guère étonnée. L’homme ne s’occupe pas de sa fille, et sans doute choisit-il, comme ça, la solution de facilité.

Oui.

Je pense que tu as besoin d’autre chose. Tu as besoin de te trouver des objectifs, quelque chose qui te motive, qui te pousse à te surpasser, et qui te donne envie de croquer la vie à pleines dents…

Se rendant compte qu’elle n’était, cependant, ni psy, ni plus très proche de Kaori, Jordan ajoute par la suite, sans laisser l’occasion à la jeune femme de répondre entre temps :

Enfin… Je crois.

Jordan n’était sans doute pas bien placée pour se permettre le moindre jugement au sujet de la jeune femme, et il était tout à fait possible qu’elle se trompe… Pour autant, elle était convaincue que Kaori ne devait pas terminer « chez les fous ».

Essayant de partir sur une conversation constructive, et voulant prendre des nouvelles de son amie, Jordan se permet de l’interroger sur d’éventuelles pistes qu’elle aurait pour son travail. Touchée par son attitude, et son évidente fragilité, la photographe finit même par se rapprocher d’elle, et vient poser sa main sur son bras, en lui proposant de l’accompagner à de possibles auditions. Kaori semble surprise, mais enchantée par cette proposition. Quand elle lui demande confirmation, JJ acquiesce.

Bah oui…

Chuchote-t-elle, avant de demander, d’une petite voix, en relevant les yeux vers elle :

Ça sert à ça les amis, non ?

Un nouveau départ, c’était la solution… Et pas seulement pour Kaori. Jordan aurait aimé connaître la même chose. Elle aurait voulu tourner une page, mais elle n’y était pas encore parvenue. Vivre avec Matt, ça lui redonnait de l’espoir, évidemment. Mais était-ce suffisant ? Est-ce que ça l’aiderait au point de ne plus faire de cauchemars, au point que toutes ses peurs s’envolent… ? Sans doute que non. JJ aurait voulu prendre ce nouveau départ, vraiment… Mais elle avait l’impression d’être coincée au même endroit, et depuis bien longtemps maintenant.

Tout cela, évidemment, elle n’en dit pas un mot à sa colocataire. Elle n’a pas envie de l’inquiéter, et ne veut surtout pas lui rajouter une couche ! Kaori n’a pas besoin de ça. Elle a besoin de croire en la vie, de se trouver des objectifs. Et Jordan veut l’aider. Ça lui changera peut-être les idées, qui sait ?

Mais oui.

Je n’en doute pas.

Dit-elle, pour rester positive. Au fond, la jeune femme était devenue drôlement pessimiste récemment, mais elle refusait de se l’avouer et puis, il fallait qu’elle agisse différemment avec sa colocataire. Pour elle, elle se devait d’être un peu plus joyeuse. Juste pour donner le change, et la motiver.

Lorsque Jordan voit cette larme rouler sur la joue de son amie, elle ne fait aucun commentaire, ne voulant pas la gêner. Mais ça la touche, réellement. Et puis, elle aussi, elle sent que ça peut s’arranger. Il était temps, en fait. Si Kaori avait attendu de ne plus vivre avec elle pour revenir vers elle, sans doute que JJ aurait été plus distante.

Mais il n’en est rien. Quand Jordan voit son amie pleurer, elle n’hésite pas à la prendre dans ses bras, et caresse doucement ses cheveux, avant de la rassurer :

Allez, on oublie, et on repart à zéro.

On a toutes les deux besoins d’un nouveau départ…


Fin de la scène

[J’ai clôturé ! Dis-moi si tu voulais rajouter qqchose et je rouvre si besoin ]