Hey cutie! Oh f*ck it's YOU
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Hey cutie! Oh f*ck it's YOU
par Samuel Preston Dim 17 Oct - 22:19
Ca y est. Samuel avait donné sa démission cet après-midi. Son conn*rd de patron lui avait craché au visage qu’il n’avait de toute façon pas besoin de lui et qu’il se débrouillerait très bien sans lui dans ses pieds. D’ailleurs, il ne lui donna pas de préavis, du coup, Preston n’avait pas besoin de venir represter des heures début de semaine prochaine. Il était tranquille. Adieu Wakefield High School. Adieu bureau sans fenêtre. Adieu patron tyrannique... A lui la liberté ! Son amie Andy lui avait conseillé de ne pas abandonner son boulot sans avoir trouvé autre chose, mais ça n’était pas le genre du garçon. C’était un fonceur. Il savait très bien qu’il prenait des risques, mais il ne voulait pas devenir aigri et frustré par un boulot où on ne lui laissait pas sa chance.
Il rentra chez lui et se mit sur son trente-et-un. Il avait reçu une invitation pour se rendre à une exposition le soir même à la galerie de Sydney. Il s’était dit que ça serait un bon terrain de chasse pour femmes mures et mariées, cibles qu’il ne connaissait pas assez à son goût, du moins pour l’instant. Il revêtit donc un costume, suivant le dresscode du carton d’invitation et se rendit à la galerie.
Il fut instantanément déçu. Le public n’était pas dans la quarantaine, mais plutôt dans la cinquantaine bien faite. Du coup, il se mit à regarder les toiles exposées et sincèrement, il n’était pas art. On aurait mit un monochrome devant lui qu’il l’aurait trouvé nettement plus intéressant que ces espèces de taches de couleurs qui lui faisaient penser à... strictement rien.
Dégoûté, il se rendit au fond de la galerie et alla chercher deux coupes de champagne. Or de question qu’il boive seul. Déjà qu’il se faisait chier. De dos, il vit une charmante créature aux longs cheveux bruns. Espérant réellement que le côté pile serait aussi séduisant que le côté face, il lui tendit un verre, en la saluant.
« Bonsoir. »
C’est alors qu’il se rendit compte de la jeune femme à qui il s’adressait. Génial. Maintenant il en était réellement sur, sa soirée serait vraiment pourrie jusqu’au bout.
Il rentra chez lui et se mit sur son trente-et-un. Il avait reçu une invitation pour se rendre à une exposition le soir même à la galerie de Sydney. Il s’était dit que ça serait un bon terrain de chasse pour femmes mures et mariées, cibles qu’il ne connaissait pas assez à son goût, du moins pour l’instant. Il revêtit donc un costume, suivant le dresscode du carton d’invitation et se rendit à la galerie.
Il fut instantanément déçu. Le public n’était pas dans la quarantaine, mais plutôt dans la cinquantaine bien faite. Du coup, il se mit à regarder les toiles exposées et sincèrement, il n’était pas art. On aurait mit un monochrome devant lui qu’il l’aurait trouvé nettement plus intéressant que ces espèces de taches de couleurs qui lui faisaient penser à... strictement rien.
Dégoûté, il se rendit au fond de la galerie et alla chercher deux coupes de champagne. Or de question qu’il boive seul. Déjà qu’il se faisait chier. De dos, il vit une charmante créature aux longs cheveux bruns. Espérant réellement que le côté pile serait aussi séduisant que le côté face, il lui tendit un verre, en la saluant.
« Bonsoir. »
C’est alors qu’il se rendit compte de la jeune femme à qui il s’adressait. Génial. Maintenant il en était réellement sur, sa soirée serait vraiment pourrie jusqu’au bout.
Samuel Preston- Critique de film
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Re: Hey cutie! Oh f*ck it's YOU
par Taylor Kennedy Lun 18 Oct - 22:54
Seule, bande à part, alone, solo. Voici l’état d’esprit de Taylor Kennedy. Rien n’allait très fort et elle s’était un peu mise dans une bulle quelques temps. Entre la perte de son père et la maladie mentale de son frère, elle faisait son deuil petit à petit. Mise à part la connaissance avec la ravissante Tayla Ring, le vide se faisait ressentir. A défaut elle se concentrait sur son travail. Elle avait besoin de changement, de bouger, de s’activer. Raison principale pour laquelle elle quitta H&M. On lui proposait un poste à pourvoir qui lui offrait un salaire beaucoup plus aisé. A présent elle est mannequin pour Australian-Life Magazine, ce qui lui permettra peut-être de s’intégrer enfin à Sydney.
Ce soir Taylor surfait sur le net pour trouver une occupation, un évènement ou une sortie culturelle. Pas de boîte, ni de bar, elle voulait être dans un endroit calme. Une galerie d’exposition allait justement avoir lieu à partir de 22 heures. Parfumée, les cheveux parfaitement brossée, vêtue d’une belle robe de soirée elle se rendit donc à la galerie.
Ômagod. La déception totale. Tout d’abord les toiles et les objets d’art étaient affreux, affreux, affreux. Aucune ingéniosité, aucune lumière. Juste des tâches stupides, de quoi foutre le moral dans les chaussettes. Ensuite Taylor se rendit compte que le 4ème âge s’était donné rendez-vous. Il n’y avait pas l’ombre de jeunesse dans le coin.
Déprimée, elle opta pour se poser dans les sofas. Que faire maintenant ? Les mains enfouies sur son visage, elle se mit à morfondre. Mais une voix la salua. Et pas n’importe quelle voix. Il lui tendit un verre, mais elle s’aperçut qu’il ne lui était pas destiné et que le garçon regretta son geste. Surprise, surprise.
« Ouais. Salut. »
Souffle-t-elle entre les dents, bien serrées. La première et la dernière fois qu’ils s’étaient vus, ils avaient coupé court à la discussion. Pour résumer Taylor le prenait pour un sale coureur de jupons et avait beaucoup de mal à supporter la présence d’un tel individu. Toutefois elle devait bien reconnaître qu’elle n’avait que lui pour s’amuser ce soir…
« Chris, c’est ça ? Travis ? Hum. Je plaisante, Samuel. Vous cherchez à devenir un riche héritier ? C’est tout à votre honneur. »
Ce soir Taylor surfait sur le net pour trouver une occupation, un évènement ou une sortie culturelle. Pas de boîte, ni de bar, elle voulait être dans un endroit calme. Une galerie d’exposition allait justement avoir lieu à partir de 22 heures. Parfumée, les cheveux parfaitement brossée, vêtue d’une belle robe de soirée elle se rendit donc à la galerie.
Ômagod. La déception totale. Tout d’abord les toiles et les objets d’art étaient affreux, affreux, affreux. Aucune ingéniosité, aucune lumière. Juste des tâches stupides, de quoi foutre le moral dans les chaussettes. Ensuite Taylor se rendit compte que le 4ème âge s’était donné rendez-vous. Il n’y avait pas l’ombre de jeunesse dans le coin.
Déprimée, elle opta pour se poser dans les sofas. Que faire maintenant ? Les mains enfouies sur son visage, elle se mit à morfondre. Mais une voix la salua. Et pas n’importe quelle voix. Il lui tendit un verre, mais elle s’aperçut qu’il ne lui était pas destiné et que le garçon regretta son geste. Surprise, surprise.
« Ouais. Salut. »
Souffle-t-elle entre les dents, bien serrées. La première et la dernière fois qu’ils s’étaient vus, ils avaient coupé court à la discussion. Pour résumer Taylor le prenait pour un sale coureur de jupons et avait beaucoup de mal à supporter la présence d’un tel individu. Toutefois elle devait bien reconnaître qu’elle n’avait que lui pour s’amuser ce soir…
« Chris, c’est ça ? Travis ? Hum. Je plaisante, Samuel. Vous cherchez à devenir un riche héritier ? C’est tout à votre honneur. »
Taylor Kennedy- Mannequin magazine
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Re: Hey cutie! Oh f*ck it's YOU
par Samuel Preston Mer 20 Oct - 13:34
Sam avait besoin de se changer les idées et quel meilleur moyen que de se rendre à la galerie d’art ? Il avait reçu une invitation, parce qu’il bossait à ce moment-là sur la série et que les producteurs en avaient distribué aux acteurs puis « au petit peuple » de la série, puisqu’il y avait eu fort peu d’intéressés... A dire vrai, maintenant le jeune homme comprenait bien pourquoi. La vache, certes il n’y connaissait pas grand-chose en art, mais quand il voyait ça, il aimait autant. Il trouvait que tout était plat, que peu de choses lui parlaient vraiment et lui donnaient envie d’en connaître plus sur le mode de fabrication ou l’auteur.
Du coup, il se décida à profiter des choses positives de la soirée, à savoir des présences féminines qui pourraient devenir de futures conquêtes, il en était persuadé. Après tout, il a un charme tellement fou (a). Il alla donc chercher deux coupes de champagne et chercha des yeux une potentielle femme intéressante. Il en trouva une, assise sur un sofa, la tête entre ses mains. Il ne voyait juste pas son visage, mais le reste de son corps lui semblait plutôt alléchant, du coup il lui tendit un verre et la salua. Lorsqu’elle releva la tête, il regretta immédiatement son geste.
Il s’agissait de Taylor, une fille super désagréable qu’il avait rencontré il y a quasi cinq mois de cela, lorsqu’il habitait à l’hôtel, à son retour à Sydney. Il y passait sa dernière soirée et avait espéré passer un peu de bon temps avec la demoiselle, mais tu parles, une chieuse pareille, il n’en connaissait qu’une seule autre.
* Bon tu le prends le verre conn*sse ? *
Si elle n’en voulait pas, il en boirait bien deux, ça n’est pas un problème pour lui. De toute façon elle allait le saouler au sens propre alors bon ! Il leva les yeux au ciel lorsqu’elle fit mine de rechercher son nom.
* Je parie qu’elle se croit intelligente en plus ^^ *
« Oui, je me dis que c’est le meilleur moyen de trouver une femme qui a un peu d'expérience au lit, les filles de mon age, c'est lassant. »
Lança-t-il d’un air courtois, avant de s’étonner.
« Je ne savais pas qu’ils embauchaient des escorts girls pour appâter le client. Mais je suis heureux de vous revoir »
Lui lança-t-il, avec un air détestablement adorable. Elle n'était pas habillée comme une p*te, mais elle avait un comportement de s*lope, ça devait compter non?
Du coup, il se décida à profiter des choses positives de la soirée, à savoir des présences féminines qui pourraient devenir de futures conquêtes, il en était persuadé. Après tout, il a un charme tellement fou (a). Il alla donc chercher deux coupes de champagne et chercha des yeux une potentielle femme intéressante. Il en trouva une, assise sur un sofa, la tête entre ses mains. Il ne voyait juste pas son visage, mais le reste de son corps lui semblait plutôt alléchant, du coup il lui tendit un verre et la salua. Lorsqu’elle releva la tête, il regretta immédiatement son geste.
Il s’agissait de Taylor, une fille super désagréable qu’il avait rencontré il y a quasi cinq mois de cela, lorsqu’il habitait à l’hôtel, à son retour à Sydney. Il y passait sa dernière soirée et avait espéré passer un peu de bon temps avec la demoiselle, mais tu parles, une chieuse pareille, il n’en connaissait qu’une seule autre.
* Bon tu le prends le verre conn*sse ? *
Si elle n’en voulait pas, il en boirait bien deux, ça n’est pas un problème pour lui. De toute façon elle allait le saouler au sens propre alors bon ! Il leva les yeux au ciel lorsqu’elle fit mine de rechercher son nom.
* Je parie qu’elle se croit intelligente en plus ^^ *
« Oui, je me dis que c’est le meilleur moyen de trouver une femme qui a un peu d'expérience au lit, les filles de mon age, c'est lassant. »
Lança-t-il d’un air courtois, avant de s’étonner.
« Je ne savais pas qu’ils embauchaient des escorts girls pour appâter le client. Mais je suis heureux de vous revoir »
Lui lança-t-il, avec un air détestablement adorable. Elle n'était pas habillée comme une p*te, mais elle avait un comportement de s*lope, ça devait compter non?
Samuel Preston- Critique de film
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Re: Hey cutie! Oh f*ck it's YOU
par Taylor Kennedy Ven 29 Oct - 13:22
- Il y a des soirs comme ça, on devrait savoir que justement on devrait mieux rester chez soit. Déjà que l’exposition se révèle d’être un fiasco total, fallait en plus que Samuel ramène sa fraise. Vous imaginez bien que Taylor fasse une drôle de tête, tout comme lui d’ailleurs. Quoiqu’il en soit ils devaient passer la soirée ensemble qu’ils le veuillent ou non. En même temps ils étaient les plus jeunes gens présentes à cette occasion, autant en ‘‘profiter’’. Ils s’entendent comme chien & chat. Vont-ils tout de même à arriver à ne pas se jeter dessus ?
Elle connaissait la raison qui avait poussé Samuel à venir ici. La séduction. Mais bon les femmes mûres du quatrième âge, c’est un peu gros tout ça. Allez savoir s’il n’allait vraiment pas chercher à devenir un riche héritier. Samuel Preston : veuf à vingt neuf ans, avec un compte en banque de deux millions de dollars.
« Je n’en doute pas une seule seconde. Super initiative. »
Réplique-t-elle en tournant son regard ailleurs. Elle hésite un moment à accepter le verre, parce qu’elle sait qu’elle va devoir le remercier et ce n’est pas la première chose dont elle aimerait faire là/tout de suite. Finalement elle accepte son verre, histoire de ne pas le laisser dans le vide trop longtemps.
« Merci. »
Faux sourire. Le cœur n’y était, mais vraiment/vraiment pas. Bien entendu son geste c’est du donnant, donnant. Elle sait pertinemment qu’il allait répliquer du tac au tac. Et la réplique de Samuel lui fout une grosse gifle dans la tronche. Elle, une escort-girl ? Ça ne peut être qu’une une grosse blague. Elle finit par le regarder du coin de l’œil, d’un air agacé. S’il croyait l’avoir énervé, c’est gagné.
« C’est si bas de votre part, je m’attendais un peu mieux. »
Dit-elle en s’efforçant de ne pas lui coller sa main sur la figure. Même les petits fours étaient de meilleur goût.
« J’avais pas prévue de passer la soirée avec un rigolo. Mais heureuse de vous revoir aussi, hein. »
Faux sourire x2.
« Je vais vous aider. Il y a Megan Jones, la petite vieille avec sa canne (elle lui fait coucou d’un signe de la main). Elle habite dans le joli coin de Cozy Nest. Cinq petits enfants dont un nouveau né de trois mois, le petit Jason. Elle adore faire des gâteaux à la noix de coco, un vrai cordon bleu. Elle doit en avoir de l’expérience, hein ? Ca vous tente ?»
Cette fois, Taylor sourit vraiment.
Taylor Kennedy- Mannequin magazine
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Re: Hey cutie! Oh f*ck it's YOU
par Samuel Preston Mer 3 Nov - 13:44
Samuel adore passer des moments en compagnie de jeunes femmes, toutes sortes de moments même si les relations intimes sont ses préférés, reconnaissons-le. Du coup, lorsqu’il sait que l’issue sera à coup sur tout sauf ça, ça le lasse un peu de perdre son temps, avec des personnes qu’il juge inintéressantes. Taylor en faisait partie, parce que cette fille n’avait rien pour elle, à part sa beauté. Et encore, c’était visiblement un piège, car elle avait l’air d’être bien au courant qu’elle était une jolie fille, et se pensait du coup supérieure à tout le monde. C’était l’impression qu’elle avait faite à Samuel, alors qu’ils s’étaient rencontrés pour la première fois, à l’hôtel de Sydney. Le garçon avait décidé de fêter sa dernière soirée dans ce lieu, et avait donc tenté de faire la conversation à la jeune femme, qui venait d’arriver. Elle avait été tout de suite désagréable.
Pourtant ce soir, il devait bien reconnaître que soit il lui parlait à elle, soit il faudrait réellement qu’il accepte d’être dévoré du regard par des femmes plus âgées, sans doutes riches et mariées qui ne penserait qu’à l’avoir dans leur lit. Weird quand la situation est inversée, hein. Sam’ ne se prostituait pas, il voulait passer du bon temps. S’il trouvait une de ces femmes attirantes, il irait lui-même lui faire son numéro de charme, mais jusqu’à présent, il préférait encore la compagnie de Taylor.
Si la jeune femme croyait qu’il avait besoin d’épouser une femme riche pour s’en sortir financièrement, c’est bien prouver à quel point elle ne le connaissait pas et ne connaissait rien de sa vie. Son père, le docteur Preston était un éminent chirurgien, décédé dans un tragique accident de la route il y a plus de cinq ans de cela. Du coup, il avait hérité de pas mal de trucs, à partager avec son frère Jayden. Ils louaient d’ailleurs la somptueuse villa familiale à des nouveaux riches qui tentent de la leur racheter depuis deux ans à présent. Sam’ y va le moins souvent possible, même s’il aime l’endroit, car il n’a aucune envie de tomber sur Monica, sa voisine.
Taylor accepta finalement son verre et fit même l’effort de le remercier. La vache, elle allait avoir besoin de trois séances chez le psy pour arriver à s’en remettre =), sans doute. D’ailleurs, Sam’ ne manqua pas d’en rajouter une couche en la traitant vulgairement, mais avec beaucoup de classe, de prostituée.
« Désolé, j’avais pas mieux sur le moment. »
Reconnut-il avec un sourire mauvais, avant de boire une gorgée de son verre.
« Comme quoi, ça doit être le destin. »
Se moqua-t-il d’elle, mais aussi de lui-même. Parce que passer la soirée en compagnie l’un de l’autre, ça ne faisait nullement partie de ce qu’ils désiraient, ni l’un ni l’autre d’ailleurs. Il l’écouta commencer à lui parler d’une vieille mamy et feignit de bailler en l’écoutant. C’était tellement inintéressant ce qu’elle disait aussi...
« Non merci. Maintenant que je vous ai croisée, en bon gentleman que je suis, je ne peux pas vous délaisser pour une femme plus agée, ça serait un acte de pure goujaterie et je m’en voudrai longtemps. Parlons plutôt de vous. Vous n’avez pas trop eu peur de venir sans votre fameux ordinateur pour vous protéger ? »
Pourtant ce soir, il devait bien reconnaître que soit il lui parlait à elle, soit il faudrait réellement qu’il accepte d’être dévoré du regard par des femmes plus âgées, sans doutes riches et mariées qui ne penserait qu’à l’avoir dans leur lit. Weird quand la situation est inversée, hein. Sam’ ne se prostituait pas, il voulait passer du bon temps. S’il trouvait une de ces femmes attirantes, il irait lui-même lui faire son numéro de charme, mais jusqu’à présent, il préférait encore la compagnie de Taylor.
Si la jeune femme croyait qu’il avait besoin d’épouser une femme riche pour s’en sortir financièrement, c’est bien prouver à quel point elle ne le connaissait pas et ne connaissait rien de sa vie. Son père, le docteur Preston était un éminent chirurgien, décédé dans un tragique accident de la route il y a plus de cinq ans de cela. Du coup, il avait hérité de pas mal de trucs, à partager avec son frère Jayden. Ils louaient d’ailleurs la somptueuse villa familiale à des nouveaux riches qui tentent de la leur racheter depuis deux ans à présent. Sam’ y va le moins souvent possible, même s’il aime l’endroit, car il n’a aucune envie de tomber sur Monica, sa voisine.
Taylor accepta finalement son verre et fit même l’effort de le remercier. La vache, elle allait avoir besoin de trois séances chez le psy pour arriver à s’en remettre =), sans doute. D’ailleurs, Sam’ ne manqua pas d’en rajouter une couche en la traitant vulgairement, mais avec beaucoup de classe, de prostituée.
« Désolé, j’avais pas mieux sur le moment. »
Reconnut-il avec un sourire mauvais, avant de boire une gorgée de son verre.
« Comme quoi, ça doit être le destin. »
Se moqua-t-il d’elle, mais aussi de lui-même. Parce que passer la soirée en compagnie l’un de l’autre, ça ne faisait nullement partie de ce qu’ils désiraient, ni l’un ni l’autre d’ailleurs. Il l’écouta commencer à lui parler d’une vieille mamy et feignit de bailler en l’écoutant. C’était tellement inintéressant ce qu’elle disait aussi...
« Non merci. Maintenant que je vous ai croisée, en bon gentleman que je suis, je ne peux pas vous délaisser pour une femme plus agée, ça serait un acte de pure goujaterie et je m’en voudrai longtemps. Parlons plutôt de vous. Vous n’avez pas trop eu peur de venir sans votre fameux ordinateur pour vous protéger ? »
Samuel Preston- Critique de film
- Date d'inscription : 13/07/2009
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