Gianna I. Vitorelli [Fiche validée]

Depuis qu’elle est seule dans son appartement, avec pour seul ami son ordinateur portable qu’elle ne quitte jamais, la jeune fille s'est beaucoup renfermée et est devenue moins confiante au fil du temps. Elle ne croit pas en elle et pense que c’est de sa faute si ses parents biologiques n’ont pas été là pour elle, pour l’élever. Gianna est loin de savoir la vérité. C'en est vraiment démotivant et dommage... Elle essaie cependant de cacher les apparences et de montrer un peu d’assurance, ce qui est bien évidemment faussé lorsqu’on la connaît vraiment bien et rares sont les personnes à pouvoir avoir cette chance… Elles se comptent sur les doigts d’une seule main.

A la base, c’est quelqu’un de très amusant, un vrai clown. Elle gère d’ailleurs la manie de l’ironie, c’est son truc et elle se montre très prétentieuse quand elle le souhaite, mais c’est seulement pour faire de l’humour. Lorsqu’elle dit qu’elle est irrésistible, si on la connaît bien, c’est seulement et uniquement pour faire rire. Elle a aussi une pointe de malice dans son regard ou dans son sourire, ce qui souhaite penser que ce n’est pas très bon x) Ca mène souvent à une petite taquinerie, mais ce n’est jamais bien méchant, ou encore une bêtise ; c’est histoire de se montrer qu’elle est bien vivante, qu’elle existe, parce qu’au fil du temps, Gianna en doute.

Les faiblesses, jamais elle ne les avouera, jamais. Elle ira toujours les cacher, peut-être parce que c’est son côté italien qui ressort ; l’on dit souvent qu’ils sont très fiers. Alors elle se montre forte, même si ça pourrait lui faire du bien de baisser un peu sa garde pour montrer un peu sa facette quelque peu sensible, parce que c’est ce qu’elle est. D’ailleurs elle n’a encore jamais dit « je t’aime » à quelqu’un, ni même à une fille, ou à un garçon, ni même à ses proches. Tout ce qu’elle dit c’est « je t’adore », ce qui est déjà très fort à ses yeux. Les sentiments ont toujours été difficiles à avouer, pour elle, surtout depuis qu’elle s’est sentie entièrement rejetée, par la découverte de son adoption.

La curiosité est un vilain défaut, on lui a toujours dit ! Et pourtant, ça ne l’empêche pas de vouloir en savoir toujours plus, bien qu’elle essaie de garder le contrôle, ce qui n’est pas toujours évident. Heureusement qu’elle ne côtoie pas grand monde ! La misère sinon x) Mais au moins, ça prouve qu’elle est loin de se ficher des autres, de ne pas les trouver très intéressant. Elle ne répètera rien de tout ce qui est dit, ce qui revient à dire que c’est quelqu’un en qui on peut avoir confiance.

Dès qu'elle a quelque chose à dire, comptez sur elle pour le dire. Et pas toujours en bien. Ca peut parfois blesser, c’est dans ce genre de situation où elle est plus que maladroite, mais elle ne le fait pas exprès. C’est juste dans son tempérament de dire les choses, préférant ça que de se montrer hypocrite et de dire tellement de mensonges.

Elle a encore un autre défaut, encore un… L’impulsivité. Elle a tendance à agir sans réfléchir, surtout lorsqu'elle est jalouse ; lorsqu'elle a des sentiments pour une personne, autant elle a du mal à le dire, mais ça se voit ! Elle est très jalouse et ça l'énerve énormément... Elle n'aime pas ressentir ce genre de choses ! Et pourtant c'est comme ça que Gianna est. N'est-ce pas une preuve d'amour, après tout ? Ce n'est pas pour autant qu'elle ne réfléchit jamais ! C'est un petit défaut qu'elle a, tout comme sa maladresse ; elle ne s'exprime pas toujours très bien.

L’affection, Gianna en a besoin, mais a encore des difficultés à l’accepter, puisque c’est montrer son petit côté sensible, affectueux et ce n’est pas évident à gérer.

Bien évidemment, elle n’a pas que des défauts… En plus d’être sensible et affectueux, la jeune fille est travailleuse et déterminée : Vous pourrez toujours compter sur elle ! Même si c’est une femme, Gianna sait tout de même bricoler, faire des tâches et même si elle n’y connaît rien dans ce que vous lui demander, Gianna ne souhaite qu’une chose ; apprendre. Gianna a besoin de se sentir utile.

Les loisirs… A dire vrai, il n’y en a pas des tonnes. Premièrement, elle aime la littérature, lire, se cultiver… C’est quelque chose qu’elle aime ! Gianna raffole de ça et souhaite apprendre, elle a soif de savoir. L’écriture aussi ! C’est sa passion, d’ailleurs, elle tient toujours son journal intime depuis ses 16 ans, souhaitant se souvenir, plus tard, et peut-être s’amuser de tout ce qu’elle a pu noter dessus, ses premiers amours de passage, sa première fois, des choses à ne pas oublier.

La musique fait partie intégrante de sa vie ; sans musique, Gianna n’est rien. Elle aime le rock, c’est son style favori, mais aussi la country ; Faith Hill plus particulièrement, ainsi que le métal, parfois. En fait, le style de musique est varié tant que les paroles veulent dire quelque chose.

L’italien est une langue qu’elle a apprise dès ses 16 ans, lorsqu’elle a su pour ses parents biologiques. C’est une langue appréciée, qu’elle lit, qu’elle parle. Et puis, elle se passionne autant pour la langue que pour le pays, la culture, la musique, la nourriture…

Observer les gens qui passent, imaginer leurs histoires, même si elle est loin de savoir la vérité, elle aime se faire des films. D’ailleurs, en parlant de films, elle y passe souvent ! Souvent le week-end ou quand elle n’est pas de service. Ecouter, ça elle adore ! Parler n’est pas son fort.

Les filles… Gianna aime les filles, mais aussi les garçons. Elle est bisexuelle et… ne l’assume pas. Sa première fois a d’ailleurs été avec une fille ! Mais elle n’en parle jamais autre part que dans son journal ; l’homosexualité est tabou dans sa famille adoptive et elle n’a pas envie de se faire rejeter.

La course, ce qu'elle tient forcément de sa mère biologique, sans le savoir. Elle est très douée, très très douée... ! Et elle court vite.

Traîner dans les boutiques, dans les bars... Avec son ordinateur portable.

Finalement, il y en a plus que Gianna le pensait et il y en aura certainement d’autres.

Tellement de choses à dire de son passé et peu de choses qu’elle aimerait pouvoir retenir.

Les pas d’une jeune fille de 17 ans se font plus rapides, pressants, elle commence à courir et de plus en plus vite ; la course, c’est son domaine à elle, on dit qu’elle court le plus vite possible, son surnom c’est d’ailleurs l’éclair. Essoufflée, Sara monte les escaliers en quatrième vitesse et ouvre la porte de l’appartement qui se trouve au troisième étage, en grand, et en criant pour que la personne à qui elle souhaite parler puisse l’entendre : « Maman ! Regarde ! » S’exclame la jeune fille, aux cheveux blonds dorés, en secouant des billets en main, le sourire aux lèvres. La femme plus âgés, la quarantaine, fait quelques pas vers elle et observe les billets dans la main de sa fille, s’interrogeant sur ce que ça peut bien être. Elle penche la tête légèrement sur le côté et aperçoit plusieurs lettres, les lettres d’un pays. Pas n’importe lequel ! Son rêve, le pays qu’elle a toujours beaucoup apprécié. Non, sa passion même. Sara a travaillé pendant des mois et des mois afin de posséder ces billets et de faire une telle surprise. Après l’avoir « insulté » de folle, la femme attrape les billets et ne peut retenir un sourire, un énorme sourire. Elles vont en Italie, le temps d’une semaine afin de voir la plus belle ville qu’il y a aux yeux de Myriam, sa mère. Sara et elle, partiront quelques semaines, trois précisément, avec une valise chacune.

L’avion décolle, d’Australie pour se rendre en Italie. Pendant tout le trajet, Sara écoute de la musique, dort, lit, pendant que sa mère observe tout simplement le paysage à travers le hublot qu’elles ont eu la chance d’avoir, découvrant ainsi quelques autres pays qu’elles ne pourront pas toucher, mais l’Italie est tellement mieux ! Les heures passent, Sara se lie d’amitié avec son voisin, un garçon d’une trentaine d’année, mais avec qui elle passe un moment très agréable. En arrivant, en mettant le pied dans cette ville que Myriam aime tant, Rome, l’enfant et la mère ferment les yeux et respirent l’air frais de Rome. Un air différent d’Australie, un air un peu plus frais, froid même ; c’est un temps d’hiver, normal ! Elles sont toutes les deux bien accueillies par l’agence de voyage et son très vite amenées dans l’hôtel où elles logeront pendant la semaine entière.

Une semaine entière où les découvertes des lieux se font ; le Colisée, la fontaine de Trévi, la piazza Navona ! Une grande histoire pour cette place que Myriam connaît sur le bout des doigts. D’ailleurs, plusieurs fois elle s’arrête devant des touristes pour leur indiquer ce qu’elle représente et les corriger dans toutes les bêtises qu’ils peuvent dire. Et puis, en soirée, du côté de Sara, pendant que sa mère se repose dans les draps du lit, de son côté elle sort et découvre différent bar où lui sont interdits les boissons alcoolisées ; de toute manière, elle n’a jamais aimé l’alcool (C’est toujours ce que l’on dit à cet âge-là avant de découvrir le véritable bonheur des cocktails alcoolisés) ! C’est pendant une soirée, le deuxième jour, que son regard croise le sien et n’allez pas croire que c’est un coup de foudre, oh non. Un jeu de séduction seulement de son côté, Sara s’est tout de suite sentie attirée, elle. Sans qu’elle ne s’en aperçoive, on lui déverse quelque chose dans son verre, mais trop prise par la conversation avec cet homme qui ne cesse de la séduire, la jeune fille ne s’en rend pas compte. Et puis là, trou noir.

Le lendemain, elle se réveille dans un endroit qui lui est inconnu, dénudée, les vêtements près d’elle, et la tête qui tourne. Aucun souvenir ne lui revient… Jusqu’à ce qu’elle se rende vraiment compte de la situation, du fait qu’elle n’ait plus de vêtements sur elle. Lorsqu’elle revient dans l’hôtel, c’est les larmes aux yeux, vers sa mère qui semble paniquée à l’idée de ne pas l’avoir vu à son réveil.

Les vacances prennent un autre tournant.

Au lieu de rester une semaine, elles sont restées plus longtemps, très longtemps, trop longtemps. Pendant des semaines, elle a essayé de se souvenir du moindre petit souvenir afin d’aider la police à arrêter le violeur, mais à chaque fois, il lui manquait des détails pour que ce soit encore plus clair. Heureusement, se souvenant du début de soirée, de la tête de cet homme séduisant, Sara a pu leur faire un portrait robot. Pendant de longues années, elle s’est sentie honteuse de s’être laissée embarquer dans une telle galère et tout a changé pour elle. Tout.

C’est un mois plus tard, après le viol, qu’elle commence à ne pas se sentir bien. Le visage souvent pâle, la fatigue l’emportant… Mais Sara mettait ça sur toute cette histoire fatigante qui n’en finissait plus et le passage au tribunal obligé après l’arrestation du coupable qui l’épuisait d’autant plus ; elle ne dormait plus. Heureusement, sa mère a toujours été là pour la soutenir, laissant son travail de côté ! Juste pour être là pour elle, son devoir. Et puis, il y a d’autres personnes aussi, une assistante sociale, un psychologue, son avocat ! Son avocat… C’est probablement lui qui a été le plus souvent là, avec sa mère. Il l’a beaucoup aidé à prendre sur elle, à faire un travail sur elle-même afin de ne pas se sentir trop mal, de ne pas se sentir coupable ! Ce qui a été difficile… Il lui a fallu plusieurs années pour y arriver.

L’audience arrive, le jugement. Vingt ans de prison, ils en ressortent gagnant, et pourtant, Sara en ressort toujours aussi perdante ; c’est dur de penser qu’il passera seulement vingt ans en prison, alors qu’il aura bousillé sa vie entière. C’est avec un sourire qu’ils se quittent, le coupable et la victime. Un sourire que Sara n’oubliera jamais.

Ce moment passé, la demoiselle pense certainement que ça ira tout de même un peu mieux, mais ça empire. Les nausées, la fatigue, tout s’enchaîne, jusqu’à ce qu’un rendez-vous chez le médecin bouscule encore tout. Elle est enceinte. Enceinte à 17 ans… Enceinte d’un homme qui lui a volé sa première fois. Les larmes montent, puis elle quitte le bâtiment en courant, en pleurs, tombant par la suite sur un homme qu’elle connaît et qu’elle vient de bousculer. Un homme qui l’a beaucoup aidé ; son avocat. Il a 10 ans de plus qu’elle, mais se montre pourtant si présent… Peut-être est-ce parce que c’est son travail. Ils prennent alors du temps ensemble, à parler de la situation et l’italien lui expose plusieurs solutions, deux précisément ; l’adoption ou le garder. L’avortement n’étant plus possible, elle n’a donc pas beaucoup de choix… Même si elle n’a pas envie de le garder, dans sa tête elle se demande qui voudra bien d’un enfant né d’un viol. Surtout en Italie ! Heureusement qu’elle est aidée. Par sa mère qui est toujours près d’elle et par cet homme qui est entré dans sa vie dans un moment où ça n’allait pas, qui la soutient à chaque fois… D’ailleurs, elle en tombe amoureuse, mais le moment de revenir en Australie est venu. A l’aéroport, ils se quittent avec un regard un peu attristé ; même s’il n’est pas habitué à montrer ses expressions, c’est ce qu’elle a pu lire dans son regard lorsqu’ils se sont quittés.

Les mois passent en Australie, des mois infernal pendant lesquels elle se renferme énormément. Des mois à rester tout de même en contact avec Alessandro, c’est son prénom. Des mois où elle pense sans cesse à partir de ce monde pour ne plus avoir à souffrir, mais une surprise fait qu’elle laisse cette idée de côté. C’est en marchant dans les rues de son quartier qu’elle croise un regard familier, le sien ; elle ne comprend absolument rien, mais peu importe ! Sara lui saute tout de même dans les bras, heureuse qu’il soit là, heureuse de retrouver son soutien. Puis quelques secondes après, la demoiselle lui tape à l’épaule en lui demandant ce qu’il peut bien faire ici. « Une surprise ». Une surprise… ! Il reste pendant une semaine… Et c’est à partir de là que les allers et retours entre l’Italie et l’Australie se sont faits. Un coup c’est elle, un coup c’est lui, jusqu’à ce qu’il vienne s’installer en Australie. Leur histoire commence ici, et ce, malgré les dix ans de différence.

Des cris se font entendre dans une chambre d’hôpital, un médecin est devant Sara qui transpire, pendant que son homme lui tient la main ; ils lui demandent tous les deux de pousser, alors qu’elle, elle les insulte en italien (mots qu’elle a pu apprendre avec Alessandro, tu parles d’une bonne fréquentation ! XD) Moment difficile pour elle, mais qui se termine dès l’entente des petits cris de bébé. Sara refuse de le prendre dans ses bras, ce qui peut se comprendre. Ce sera la première fois qu’elle verra sa fille et souhaite que ce soit la dernière.

Dans un petit lit d’hôpital se trouve une petite fille avec le prénom de Gianna, le prénom qu’Alessandro a voulu lui donner avant de se retirer.

L’enfance de Gianna ne se fait pas difficilement, elle se retrouve dans une famille d’adoption (ils n'arrivaient pas à avoir d'enfant, la femme est stérile) qui lui donne tout ce dont elle a besoin, qui l’élève comme leur propre fille, sans jamais lui dire que ce n’est pas vraiment le cas, par peur sans doute qu’elle ne se sente plus tellement à sa place. C’est seulement à l’âge de 11 ans qu’elle le découvre, mais par elle-même, en découvrant un papier d’adoption avec son prénom dessus. Ce papier qui la hante chaque nuit sans jamais trouver le courage d’en parler à ses parents adoptifs.

Alors, pour essayer de ne pas y penser, Gianna se concentre dans ses cours ; c’est une très bonne élève, mais torturée par ce secret qui ne cesse de la hanter, jusqu’à ce qu’elle ose finalement en parler à ses parents en les mettant sur le fait accompli ; après un cours, Gianna a directement posé la feuille découverte sur la table du salon, les regardant dans les yeux en souhaitant savoir la vérité.

« On t’aime ma chérie… C’est pour toi qu’on n’a pas dit la vérité, ne nous en veut pas… ! Mais si tu souhaites les retrouver, on peut te donner le nom de la personne avec qui nous nous sommes entretenus. »

Evidemment, qu’est-ce qu’ils souhaitaient entendre après ça ? Un non catégorique, un « Vous êtes mes parents, pas besoin des autres. » ?! Un hochement de tête pour répondre à cette remarque, bien sûr qu’elle souhaite savoir. Tout savoir ! Sa vie, ses origines, ses parents, ce qu’elle est exactement, d’où elle vient quoi. Il faut qu’elle puisse répondre à toutes les questions qu’elle se pose, alors, après un peu d’hésitation, son père adoptif lui donne un nom, enfin un. « Alessandro Vitorelli ». Gianni finit d’ailleurs par le retrouver une semaine après, savoir son adresse, ce qu’il fait, mais n’a pas le cran de se pointer devant chez lui, alors tout en gardant toute cette histoire dans un coin de sa tête, Gianna essaie de continuer à vivre, difficilement, mais à vivre quand même, surtout grâce à l’écriture, une passion qui l’aide à exprimer ses ressentis.

A l’âge de 16 ans, la jeune fille entre au lycée et se renferme complètement sur elle-même, refusant d’aller vers les autres, parce que l’envie n’y est pas et qu’elle ne souhaite pas spécialement se faire d’amis. En fait, tout ce qu’elle souhaite c’est de se faire une identité. D’ailleurs, tous les soirs elle prend sa voiture pour se rendre chez ses parents biologiques et se mettre à attendre qu’ils sortent ou qu’ils rentrent, jusqu’à minuit, l’heure où elle rentre à chaque fois, c’est son couvre-feu. Et tous les soirs à minuit, Gianna écrit une nouvelle page sur son journal intime, expliquant encore la lâcheté qui a pris sur elle…

Les années passent, la routine s’installe puisqu’elle ne sort pas, qu’elle fait toujours la même chose ; lycée, se rendre chez eux, revenir, puis écrire et recommencer. C’est simple à retenir, mais c’est comme ça que sont ses journées, s’accompagnant d’un son rock ; la musique, Gianna aime ça et se plaît à découvrir de nouvelles musiques, de belles chansons qui veulent dire une tonne et une tonne de choses.

C’est à ses 18 ans qu’elle fait la rencontre, sans le faire exprès, de son père. Pour la première fois de sa vie ! Mais ça n’a rien donné, puisque Gianna a fuit rapidement, en courant. Elle a tout juste eu le temps de croiser son regard, qu’il s’excuse avec son bel accent italien, c’est tout. Qu’est-ce qu’elle peut l’aimer… Alors qu’elle ne le connaît pas. Ce qu’elle a écrit sur son journal intime ce soir-là, a fait au moins cinq pages ! Dingue mais vrai. Et c’est aussi à ses 18 ans, la fin de ses 18 ans, que les années lycée se terminent. N’ayant pas énormément d’argent pour payer ses études, elle fait des petits boulots, tout en continuant d’écrire, que ce soit sur son journal ou que ce soit sur des nouvelles. Gianna n’a donc pas eu la possibilité d’aller plus loin que son bac, mais espère pouvoir, un jour… Qui sait.

Pour payer le loyer de son appartement, la jeune fille fait des petits boulots. Surveillante en journée et serveuse en soirée. Ca paye bien, depuis le temps qu’elle fait ça. Pour ce qui est d’être surveillante, c’est tout nouveau.

Qui vivra verra.

Gianna mesure 1m69, près du 1m70 et ça l’énerve ! x) Elle aurait aimé franchir le mètre, c’est d’ailleurs pour ça que lorsqu’on lui pose la question ou lorsqu’elle s’inscrit sur des sites de rencontre, elle ment d’un centimètre. Sa silhouette est fine, mince, mais Gianna a tout de même de jolies formes ; elle est belle et plaît, mais avec le peu de confiance qu’elle a, ce n’est pas quelque chose qu’elle pourra dire.

Niveau style, c’est une fille qui aime beaucoup la mode, les choses classes, mais qui ne font pas pétasse. Dès qu’il y a une nouvelle collection, des soldes, elle y sera toujours ! Les chaussures, les vêtements… Les couleurs sont tout de même sobres, c’est souvent du noir, du gris, du bleu foncé, kaki, rouge bordeaux, foncé mais pas flashy. Ca lui arrive cependant de porter quelques petits hauts jaune, orange, mais pas trop souvent. Par contre, Gianna évite de s’habiller en jupe, en robe, ça fait trop fille, ce qu’elle est, mais bon x’)

En ce qui concerne le maquillage, c’est très léger. Un crayon noir, du mascara et un coup de rouge à lèvres, très léger encore une fois, parce qu’elle aime se faire discrète et ne pas se faire remarquer. Concernant ses cheveux (oui parce qu’on peut faire énormément de coiffures, ce qui donne un style !), Gianna ne se prend pas la tête et les laisse lâchés, à part en soirée lorsqu’elle travaille dans ce bar qu’elle aime tant, mais dans lequel on ne la trouve pas très chaleureuse ; Gianna n'a pas l'habitude de passer du temps à discuter avec les clients et le patron le lui demande ! Sauf qu'elle n'y arrive pas.