RPG - Australian Life
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Modern times (Chaplin style)

2 participants

Aller en bas

Modern times (Chaplin style) Empty Modern times (Chaplin style)

Message par Arthur Azlan Fitzgerald Dim 15 Aoû - 21:53

    Jour de repos pour Arthur Azlan Fitzgerald. Autant dire, jour comme les autres, sauf que l'accès à l'esplanade de l'Opéra lui était interdit. Il lui semblait avoir des milliards de jours de congé, beaucoup trop en somme, et ce règlement idiot instauré en Australie - pour les travailleurs physique, au moins un jour de repos par semaine - qui au début l'avait profondément agacé ne l'importait plus du tout. Bien sur, il ne pouvait pas s'entrainer sur les agrès, mais à la base, il était acrobate: il lui suffisait de son corps, et d'un terrain un peu mou pour s'entrainer. Le tsigane, comme de juste, n'aimait pas l'immobilité. Il lui fallait sans cesse faire quelque chose, et comme son métier était également l'amour de sa vie, il s'en acquittait autant que faire se peut. Bref, histoire d'arrêter de tergiverser, Arthur était assis sur la pelouse d'un parc quelconque à Sydney, une éternelle clope à la bouche - à se demander comment, exactement, il faisait pour ne pas haleter au moindre effort tellement ses poumons devaient être pourris - un lecteur de disque en marche, écouteurs dans les oreilles. Il écoutait un cd de Radiohead, et se sentait très étrange, tsigane et artiste de cirque refusant toute technologie écoutant un groupe aussi électronique. Il se sentait presque anachronique, finalement, et plus se détestait de penser un truc pareil étant donné que ça le faisait résonner comme un vieux, ce qu'il n'était pas, pas encore. Mais c'était un fait, les gens devaient se marrer à voir se blond musclé et tanné par le soleil qui aurait plutôt dû être en train de surfer les vagues affalé dans l'herbe avec une clope et un truc qu'on aurait pu mettre dans un musée tellement c'était vieux dans les oreilles. Anyways! Il jeta sa clope qu'il écrasa du bout du pied, avant d'en allumer presque automatiquement une, comme si elles lui poussaient dans les doigts, genre dans Tony Hawk sur Playstation quand le petit gars tombait de son skate et qu'il lui repoussait automatiquement sous les pieds quand il se levait - et oui, Arthur était plein de culture générale (héhéhé) !

    Il se sentait l'âme stupide. C'était peut être un besoin de se défouler, mais bon, ça devenait inquiétant s'il était con quand il n'était pas en train de s'entrainer. Ça rabaisserait considérablement sa vie sociale. Il ôta les écouteurs de ses oreilles - de toute manière, Radiohead quand il fait jour et beau, ce n'est pas trop de circonstance -, appelé par l'arbre qui lui faisait face. Il laissa son lecteur en plein milieu de la pelouse, car il faisait confiance aux gens et que de toute façon il n'était pas assez naïf pour penser que quelqu'un voudrait de ce truc-là, et commença l'escalade. Une fois qu'il fut arrivé aux plus hautes branches, qui n'étaient pas vraiment hautes pour dire la vérité, comme dans tout parc public qui se respecte, il s'assit, examinant les choses, et les gens autour. Il n'aimait pas les grandes villes, et même s'il aimait bien le peuple australien, ou le peu qu'il en connaissait depuis les quelques mois qu'il était là, il s'attristait à chaque fois de faire le constat qu'ils étaient comme dans toutes les grandes villes du monde - ne se parlaient pas, ne se regardaient même pas en marchant dans la rue, ce qu'ils faisaient avec l'automatisme des colonies de fourmis ramenant des miettes de pain au nid. Et encore, les petites fourmis étaient beaucoup plus charmantes. Il soupira, avant de prendre une nouvelle taffe de sa cigarette (oui, il fait partie des gens qui peuvent monter un arbre en gardant leur clope au bec), et décida de redescendre, pour ne pas refaire l'éternel constat que ça faisait trop longtemps qu'il habitait au même endroit, que le vent du nord lui soufflait de partir visiter d'autres contrées d'autant qu'il commençait à entrevoir les gros défauts de celle-ci. Finalement, les nomades sont des idéalistes qui ne veulent pas rester assez longtemps pour voir ce qu'il y a de pas bien dans un lieu, et d'en voler le meilleur sous forme de souvenirs.

    Arrivé sur l'herbe, il fit craquer ses deux épaules, fit des mouvements circulaires avec ses bras - en somme, il commença à s'échauffer. Puis il jeta sa clope et, s'assurant qu'il n'y avait personne d'autre sur son pan de pelouse qu'il risquerait de blesser, ou qu'il n'y avait personne dans les environs qu'il risquerait de choquer, il prit son élan et se mit en équilibre sur les deux mains. C'était étrange, mais il se sentait très bien quand le sang lui remontait lentement au cerveau, lui rappelant que oui, il était capable de défier les lois de la gravité. Il retomba sur ses pieds, puis refit un équilibre, en marchant cette fois, sur ses mains. Évidement il préférait éviter de penser sur quoi il posait les mains étant donné qu'il ne savait pas s'il y avait un robinet dans ce parc, mais bon, c'était assez divertissant de voir le monde à l'envers. Il s'appliqua à essayer de battre son record - dix pas.


(c'est complètement inintéressant, mais bon, c'est un début de sujet hein, tu m'excuseras Modern times (Chaplin style) 366870 )
Arthur Azlan Fitzgerald
Arthur Azlan Fitzgerald

Date d'inscription : 07/05/2010
Nombre de messages : 199

Description du personnage
Employeur Employeur: Lui-même.
Côté coeur Côté coeur: Célibataire
Relations Relations:

Revenir en haut Aller en bas

Modern times (Chaplin style) Empty Re: Modern times (Chaplin style)

Message par Lauren Austin Mar 17 Aoû - 12:40

Après une journée de travail, la jeune femme sort, comme toujours, elle ne fait pas partie des premiers mais ni des derniers. En dehors, elle avait beaucoup de choses à faire. Dans son métier, la jeune femme entretenait sa culture générale, dirons-nous. Si il y avait quelque chose qu’elle adorait faire, c’était de se rendre à des expositions, aller au musée – bien que ça semblait ennuyeux aux yeux de beaucoup de gens -, lire, faire de nombreux concerts. Les goûts de la jeune femme étaient divers et variés. C’est donc avec une idée en tête, que la jeune femme se rend, après le travail, dans une galerie d’art à Sydney. Juste par curiosité et également pour voir s’il y avait de nouvelles oeuvres et de nouveaux artistes à découvrir. Malheureusement, pas vraiment. Après avoir fait de nombreux tours dans la galerie, la jeune femme s’arrête un moment, pour parler avec le gérant et finit par s’éclipser, dans un sourire poli, aimable.

Maintenant que c’était fait, la jeune femme, pourrait rentrer tranquillement chez elle, mais ce serait mal la connaitre. Elle préfère faire un tour dans Sydney et en sortant de la galerie, la première chose qu’elle aperçoit, c’est un parc. Elle aime beaucoup. La jeune femme marche, les mains dans les poches, l’air décontractée. Comme d’habitude, son Ipod était allumé, ses écouteurs de la même couleur que l’Ipod en lui même étaient dans ses oreilles. Le volume n’était cependant pas fort à s’en écorcher les oreilles. Lauren faisait toujours attention à le régler correctement. Enfin, son attention, se porte au loin sur un homme, sur un arbre. Ce dernier descend de celui-ci et commence à se tenir en équilibre sur ses mains. Ça fait gentiment sourire Lauren, lui remémorant quelques souvenirs. A l’époque, elle savait le faire.

Au loin, la jeune femme l’observe marcher ainsi, durant quelques secondes. Elle, poursuit son chemin, à son tour mais il finit par croiser le sien et la demoiselle esquisse un sourire, en le regardant.

Hey ^^

Dit-elle, dans un sourire.


[ C'est beaucoup moins long, tu m'excuseras ^^' ]
Lauren Austin
Lauren Austin
Responsable Cellule "Musique - Cinéma"

Date d'inscription : 11/08/2010
Nombre de messages : 388

Description du personnage
Employeur Employeur: Australian Life Magazine
Côté coeur Côté coeur: Célibataire
Relations Relations:

Revenir en haut Aller en bas

Modern times (Chaplin style) Empty Re: Modern times (Chaplin style)

Message par Arthur Azlan Fitzgerald Jeu 19 Aoû - 18:10

    Retombant sur ses pieds au bout du dixième pas - hé oui, faut pas rigoler - et constatant avec une certaine auto-dérision qu'en effet, il se faisait vieux - pour un acrobate -, Arthur eut la vision de Lauren qui marchait dans les allées du parc. Non pas qu'il soit dragueur invétéré, ou que la gente féminine l'obsédât plus que ça, non, c'était juste qu'il était facilement distrait, un peu du genre à vous parler, puis à s'arrêter en plein milieu d'une phrase parce oh! Il y a un écureuil. Il se frotta les mains, enlevant les bouts de gazon et les taches de terre qui s'y étaient fichées, puis en secoue une, genre 'coucou' vers la jeune femme (car oui, il fait partie des gens qui peuvent encore faire ça à plus de dix ans et être adorable quand même), pour répondre à son 'hey' qui avait à peine mais qui avait en tout cas frôlé ses oreilles. C'était la première fois à Sydney, et si on faisait abstraction de Mona qui était une grande et bien différente histoire, que quelqu'un l'abordait comme ça, spontanément dans la ville, alors qu'il n'était pas perché sur un agrès de cirque - ce qui justifiait la plupart du temps les ouvertures de discussions. Ça lui remontait légèrement le moral: non, il n'y avait pas que chez les tsiganes, mais aussi dans les grandes villes, qu'on pouvait faire des rencontres belles et inopinées parce que les gens ne croient pas que vous les agressez au moindre mot proféré dans la rue, et d'ailleurs, ce comportement avait une certaine logique: depuis tout petit, on vous explique qu'on ne parle pas à des inconnus dans la rue. Ce n'est pas parce que vous êtes dans la vingtaine, ou la trentaine, bref, que vous pouvez plus le faire, et que vous êtes plus à l'abri du vilain monsieur qui distribue des bonbons étranges!

    Bref, trêve d'idioties. Arthur, qui avait extrêmement envie de se rallumer une clope n'en fit rien et se dirigea vers la jeune femme. Peut être qu'elle l'avait juste salué comme ça, pour rien, parce qu'il faisait n'importe quoi mai et que ça la faisait rigoler qu'elle n'avait en revanche aucune envie d'engager une discussion, mais tant pis, ça ne marchait pas comme ça avec Arthur, tout acte a des conséquences. Elle avait prit le temps de le regarder faire des acrobaties, de lui sourire, et c'était d'une grande générosité dans un temps et une grande ville pareils. Et puis, m*rde, il s'ennuyait, la demoiselle semblait avoir un peu de temps libre, et il n'était pas aussi agaçant qu'un démarcheur de Médecins du Monde (je n'ai rien contre eux hein ne te méprend pas, c'est juste quand on est pressé que c'est chiant). En plus, d'accord, il fallait l'avouer, c'est une raison pitoyable pour aborder les gens, mais bon, elle n'était pas laide, quand même. Pas du tout. Et puis, il fait beau, les oiseaux chantent, la vie est belle, m*rde, on va quand même pas se justifier!

    -Vous êtes acrobate?

    Lui demande-t-il sans autre préambule, parce que c'est Arthur et qu'il dit/fait ce qu'il a envie. Et qu'il est aussi impulsif dans ses actions que dans ses discussions. Et qu'en plus la vie est courte, il faut se presser! Et puis qu'est-ce que j'ai à me justifier, ça suffit.

    -Je suis Arthur. Je m'ennuie alors je vous aborde intempestivement, si ça vous ennuie vous, dites-le je m'en irai sans même me vexer.

    Souriant lui-même à son important débit de conneries, Arthur baissa la tête, et sorti une clope un peu écrasée de sa poche, qu'il alluma avant d'en tirer une longue bouffée. Il pointa du doigt successivement l'arbre, puis l'herbe où il venait de s'exercer à la jeune femme.

    -Je suis moins chiant quand je fais ça, hein?

    'Chiant', dans la bouche d'Arthur, avec son accent tsigane de l'est, c'est très drôle, et puis ça a un côté très joli. Très enfant timide. Parce que oui, parfois, Arthur tâtonne avec les injures en anglais. Il a beau fréquenter des personnes anglophones depuis ses dix sept ans, c'est comme ça. Comme un espèce de blocage dû à sa fierté de tsigane, ou a sa haine pour tout ce qui touche à sa mère sauf sa mère, simplement parce que ça ne se fait pas.


[pas de soucis, ça ne se note pas au kilo, et puis mon post n'est pas non plus merveilleux...]
Arthur Azlan Fitzgerald
Arthur Azlan Fitzgerald

Date d'inscription : 07/05/2010
Nombre de messages : 199

Description du personnage
Employeur Employeur: Lui-même.
Côté coeur Côté coeur: Célibataire
Relations Relations:

Revenir en haut Aller en bas

Modern times (Chaplin style) Empty Re: Modern times (Chaplin style)

Message par Lauren Austin Ven 20 Aoû - 1:41

La jeune femme avait décidé de faire une détour dans le parc. Ça la détendait. Elle aimait beaucoup marcher, regarder les gens aussi. Dans cette ville où tout le monde marche, vit sa vie sans se soucier des autres. Ça changeait un peu. Avant de retourner chez elle, elle préfère se détendre un peu. Des lunettes de soleil sur le nez, puisqu’il faisait particulièrement beau, aujourd’hui, la jeune femme continue de marcher. Dans ce parc, il n’y avait pas tant de monde. Des personnes allongées dans l’herbe, d’autres sur des bancs. Des personnes promenaient leurs chiens, d’autres se bécotaient. Des musiciens s’éclataient dans un coin. Des enfants couraient partout, bref. C’était le genre de moment qu’elle aimait bien.

Seulement, son attention se porte sur un homme, qui s’était éclaté à monter sur un arbre, pour finalement descendre de celui-ci pour marcher sur ses mains. Elle sourit à cette vue. Ça lui rappelait certains souvenirs. Elle avait l’habitude de voir des acrobates. Enfin, elle ne se doutait pas qu’il en était réellement un. En passant à côté de ce dernier, elle le saluait poliment. Elle songeait à continuer sa route mais ce dernier lui répondit par une question.

Oh non, pas du tout ! ^^

Répond la demoiselle dans un sourire, enfin, elle n’ajoute rien pour l’instant car l’inconnu se présente ensuite, en ajoutant autre chose par la suite. Lauren continue de sourire en le dévisageant un peu plus.


Enchantée Arthur. Oh non, ça ne me dérange pas, je m’appelle Lauren.

Lance-t-elle, puisqu’il avait prit la peine de se présenter. La politesse voulait qu’elle fasse de même, chose qu’elle fit donc. Avant qu’un silence s’installe, Arthur poursuit, en désignant l’arbre non loin d’eux. La jeune femme hoche la tête avant de commenter :

Vous n’êtes pas chiant, enfin pas pour l’instant x)
Lauren Austin
Lauren Austin
Responsable Cellule "Musique - Cinéma"

Date d'inscription : 11/08/2010
Nombre de messages : 388

Description du personnage
Employeur Employeur: Australian Life Magazine
Côté coeur Côté coeur: Célibataire
Relations Relations:

Revenir en haut Aller en bas

Modern times (Chaplin style) Empty Re: Modern times (Chaplin style)

Message par Arthur Azlan Fitzgerald Sam 28 Aoû - 12:51

    Arthur sourit à la jeune femme. Il se sentait con, à présent, de l'avoir abordée ainsi, même si elle disait qu'il ne la dérangeait pas. Il avait une certaine tendance à faire ce qui lui plaisait ou ce qu'il sentait qu'il fallait faire - pas forcément par rapport aux conventions, mais en tout cas à la personne - et parfois, ça gênait les autres. En général ils souriaient, comme Lauren à ce moment précis, et c'était plutôt agréable, même si maintenant il ne savait plus quoi dire. Mais comme je viens donc de le dire, Arthur, homme d'instinct, avait rarement d'états d'âme puisqu'il est bien connu que les folies sont les seules choses que l'on ne regrette pas. Elle n'était pas acrobate, elle était ainsi une de ces milliers de personne qu'il arrêtait du regard parce que comme d'habitude il faisait n'importe quoi - ou plus exactement, il faisait quelque chose qu'il n'est pas courant de voir en société. Dieu qu'il pouvait haïr les conventions, même si elles lui apportaient énormément d'attention de la part des autres. Cependant il y avait quelque chose dans les yeux de la jeune femme qui semblait démentir ses dires. C'était idiot de penser un truc pareil, et d'ailleurs Arthur n'avait pas idée de pourquoi cette réflexion lui était passée par la tête, mais Lauren avait un vécu par rapport à ce qu'il venait de faire, et il ne fut plus sûr tout d'un coup que leur gêne mutuelle fut due à un abordage direct entre deux inconnus. Il resta face à elle, silencieux, la considérant, puis un sourire naquit sur son visage.

    -Si, vous êtes acrobate, ou quelque chose comme ça.

    Loin d'Arthur l'idée de répondre 'enchanté' ou un truc comme ça. Il restait très courtois sans coller à toutes les règles de politesse et de bienséance qu'il lui arrivait de trouver stupide. Il sorti de sa poche une cigarette, qu'il alluma en continuant à considérer la jeune femme. Puis, sentant tout d'un coup que peut être c'était déstabilisant de se faire fixer ainsi, bien qu'il ne pensât pas à mal, il détourna le regard. Il avait vu des milliards de gens qui avaient abandonné le métier et qui, nostalgiques, étaient passés un jour au cirque leur demander une heure ou deux de 'revival'. Et même, souvent, ça amenait des moments sublimes, et parfois, Arthur proposait aux gens en question de faire un petit numéro dans le spectacle du soir. Sur ces milliards de gens en question, un seul avait accepté, et le résultat en avait été très émouvant. Mais bref, on était pas au cirque, là, et lui demander ceci était peut être une sorte de viol de l'intimité de la jeune femme. Il peut y avoir des tonnes de raisons d'abandonner la profession, mais la plupart du temps, c'était à cause d'une blessure grave. Il se sentit stupide, tout d'un coup, à faire des suppositions qui se transformaient en films. Si ça se trouve, la pauvre voulait juste un moment tranquille dans le parc, juste le regarder faire l'idiot de loin, surement pas se faire emmerder par un type collant. Le sourire de l'acrobate s'effaça, non pas qu'il fasse la gueule ou qu'il soit peiné, et il écrasa sa cigarette à moitié entamée.

    -Non, je vous embête. Je m'en vais par là-bas.

    Dit-il en faisant l'idiot, pointant du doigt l'autre bout de la pelouse. Tout est un jeu avec Arthur. Et d'ailleurs, automatiquement, même si ce n'était pas spécialement drôle mais surtout parce que c'était un gosse fini malgré ses trente deux ans, le sourire revint sur son visage. Il tourna le dos à la jeune femme, s'en allant à pas de loup. Bien sur, il faisait ça 'pour de faux', puisque, tétu comme il était, et même s'il était gêné - ou en tout cas un minimum gêné - d'embarrasser les jeunes femmes, il mourrait d'envie de continuer l'embryon de discussion et de savoir si ses films avaient une origine. En fait, Arthur était un bouquin d'histoire de gens. Il écoutait tout le monde raconter sa vie, il s'en souvenait, ça faisait des belles histoires avec lesquelles se tenir chaud l'hiver.
Arthur Azlan Fitzgerald
Arthur Azlan Fitzgerald

Date d'inscription : 07/05/2010
Nombre de messages : 199

Description du personnage
Employeur Employeur: Lui-même.
Côté coeur Côté coeur: Célibataire
Relations Relations:

Revenir en haut Aller en bas

Modern times (Chaplin style) Empty Re: Modern times (Chaplin style)

Message par Lauren Austin Sam 28 Aoû - 22:10

La jeune femme semblait intriguée par la personnalité plutôt atypique de l’homme dans le parc. Les présentations furent faites et à présent, la jeune femme ne savait pas vraiment quoi lui dire, à dire vrai. Elle resta quelque peu silencieuse, en le regardant fumer sa cigarette. Enfin, si elle voyait que le silence serait pesant, soit elle s’en irait ou probablement tenterait-elle de poser des questions. C’est son métier après tout. La jeune femme est curieuse de nature, en plus de ça, ce qui n’arrangeait pas les choses. Cependant, après s’être présentée, Arthur, lui dit finalement qu’elle devait être acrobate ou quelque chose comme ça. Ce n’était pas le cas. Vraiment pas mais dans un haussement d’épaules, Lauren finit par répondre :

Quelque chose comme ça, quand j’étais ado. Cependant, si vous considérez les journalistes comme des acrobates… pourquoi pas x)

Souffle la jeune femme dans un sourire amusé. Lorsqu’elle était jeune, bien qu’elle n’était pas vieille, non plus, mais il y a quelques années, dirons nous, elle aimait beaucoup la gymnastique, la voltige. C’était des sortes d’acrobaties, en fin de compte. Seulement, une chute plutôt grave avait mit cette passion de côté, pour toujours, à dire vrai car elle n’a jamais eu envie de la pratiquer à nouveau. Ça ne l’inspirait pas et la demoiselle était passée à autre chose depuis.

Enfin, pour le rassurer, la jeune femme finit par lui souffler qu’il ne la dérangeait pas. Pas pour l’instant, il n’était pas chiant. Cependant, sa réponse la laisse perplexe, puisqu’il répond que oui, en s’en allant justement. Lauren ne bouge pas et arque un sourcil, ne comprenant pas si elle avait loupé un épisode ou non XD


Heu... Arthur ?

Lance Lauren, un peu perplexe, sur le moment.
Lauren Austin
Lauren Austin
Responsable Cellule "Musique - Cinéma"

Date d'inscription : 11/08/2010
Nombre de messages : 388

Description du personnage
Employeur Employeur: Australian Life Magazine
Côté coeur Côté coeur: Célibataire
Relations Relations:

Revenir en haut Aller en bas

Modern times (Chaplin style) Empty Re: Modern times (Chaplin style)

Message par Lauren Austin Lun 13 Sep - 22:40



Fin de la scène Very Happy
Lauren Austin
Lauren Austin
Responsable Cellule "Musique - Cinéma"

Date d'inscription : 11/08/2010
Nombre de messages : 388

Description du personnage
Employeur Employeur: Australian Life Magazine
Côté coeur Côté coeur: Célibataire
Relations Relations:

Revenir en haut Aller en bas

Modern times (Chaplin style) Empty Re: Modern times (Chaplin style)

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser